Calumet

Techniques employées par les Sioux
 
TRANSPORT :
Les chevaux servaient aussi à transporter les tipis qui étaient tirés par les chiens avant. Du coup les tipis on put être plus grand et abriter plus de personnes.

LES ECHANGES :

Le don de chevaux valait beaucoup de prestige au donateur et une satisfaction personnelle a la personne qui le recevait. Plus un homme pouvait faire un cadeau d’un grand nombre de chevaux, plus il était considéré comme quelqu’un de riche.
La valeur du cheval variait d’un animal a l’autre cela dépendait de ses qualités, de sa rareté, de son age, des régions et du nombre de chevaux Chevaux rivièredisponibles dur le territoire. On échangeait les chevaux contre des vêtements des fusils, des bijoux etc.
Le nombre de chevaux possédés représentait le statut social d'une famille. Une famille riche pouvait en posséder 30 à 50. On attendait des riches qu'ils prêtent des chevaux aux pauvres.

LES GUERRIERS :
Ils se mirent à se voler les montures d'une tribu à l'autre.
Un bon voleur de chevaux pouvait acquérir autant de prestige qu’un guerrier au combat car les meilleurs chevaux étaient très souvent attachés près des tipis des propriétaires. Le voleur devait donc pénétrer seul dans le camp pour ramener les bêtes vers ses compagnons restés plus en arrière.
Les tribus qui pratiquaient énormément c’est raids était les Crows, les Crees, Gros Ventres, Assiniboines et Sioux Mais ils capturaient aussi les chevaux sauvages qui leur servaient pour mener des raids plus rapides et plus nombreux. Les Indiens n’allaient pas chercher les chevaux que dans les tribus, ils capturaient aussi les chevaux sauvages qui leur permettaient de mener des raids plus rapides et plus nombreux.
Certaines tribus possédaient des troupeaux de plusieurs milliers de tête. 

La technique employée par les Sioux pour dresser un cheval alliait la rapidité à la rudesse et à l'efficacité.

Les poulains ne subissaient pas d'entraînement avant l'âge de trois ans. Il était plus facile, à ce que l'on croyait, de les dresser avant cet âge, il était prouvé que les poulains de plus de trois ans se montraient plus robustes et plus disciplinés.
Cela n'empêchait cependant pas les garçons d'entraîner des Yearlings, et chose curieuse, ces jeunes animaux avaient la réputation de coursiers rapides et endurants.
La première étape du dressage consistait à passer autour du cou de l'animal un nœud coulant tandis qu'un homme s'asseyait sur sa tête.
Une fois le cheval immobilisé par une longue corde retenue par deux ou trois hommes, celui qui était sur sa tête se levait en prenant soin d'éviter les coups de pieds, ceci avait pour effet de faire se lever l'animal, réaction que les hommes contrôlaient souplement à l'aide de la corde.
Tandis que le cheval se défendait, les hommes l'emmenaient progressivement vers le cercle du campement ; c'est alors qu'après avoir enroulé la corde plusieurs fois autour de ses jambes, les hommes tiraient d'un coup sec pour faire basculer le cheval à terre.
Dans le même temps, l'un des hommes sautait sur lui tandis que les autres attachaient une jambe de devant à la jambe gauche de derrière. A chaque fois que le cheval essayait de se lever, il en était empêché par cette entrave et cela jusqu'à ce qu'il fût épuisé.
Quand en fin de compte il se laissait aller, allongé sur le sol, trop faible pour lutter, les hommes lui donnaient de petits coups de poing sur tout le corps et plus particulièrement sur le cou, les oreilles et le dos.
Après l'avoir tapé consciencieusement, ils posaient une couverture sur le dos de l'animal.
Celui-ci, reprenant alors courage, sautait pour essayer de se débarrasser de cette couverture, mais ses entraves le faisaient tomber à chaque mouvement.
Quand le cheval n'avait plus assez de force pour s'en débarrasser, l'un des hommes s'approchait et sautait sur son dos.
Il plaçait avec la plus grande précaution un licol autour de sa tête ; dès que l'animal s'habituait à celui-ci comme à son cavalier, les hommes recommençaient à le frapper, à lui donner de petits coups de poing, à le flatter et à lisser sa robe. Puis, avec mille précautions, on enlevait les entraves.
Le cheval se mettait alors à trotter en supportant son cavalier. Ceci pouvait demander une journée : quelques chevaux particulièrement récalcitrants exigeaient deux jours de dressage.
Mais dans tous les cas, la technique des Sioux avait prouvé son efficacité. Ils avaient les chevaux les mieux entraînés, les plus efficaces et les plus endurants.

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