Calumet

Les Hurons

SIGNIFICATION DU NOM HURON

Le nom huron tiré de la langue française du mot hure signifie « tête de sanglier ou malotru ». Ce nom a été inspiré par la coiffure des hommes de la tribu. Entre eux ils s’appelaient les « WENDAT » qui signifie « Habitants de la péninsule » Les tribus hurons les plus importante étaient Attignawantans
Hurons(« Peuplade de l'Ours »), les Attigneenongnahacs (« peuplade de la Corde »), les Arhendaronons (« peuplade du Rocher »), les Tahontaenrats (« peuplade du Cerf ») et les Ataronchronons (« peuplade des Marais »).

Un début du XVIIe siècle, on estime que la population huronne compte entre 16 000 et 30 000 individus établis sur des territoires répartis dans le sud-est de l'Ontario (Bai Georgienne), chevauchant les frontières actuelles des États-Unis et du Québec.

Vivant principalement de l'agriculture et du commerce, la Nation Huronne est, à cette époque, un des groupes les plus prospères et stables en Amérique du Nord. Les Hurons, appelés les Wendat, détiennent le monopole du maïs et du tabac dont ils font le commerce avec les autres nations autochtones, contre des fourrures et des objets quotidiens. Par la suite, le troc se fera avec les groupes européens qui viendront exploiter et coloniser ces territoires. La zone commerciale des Hurons comprend la région des Grands-Lacs, la Mauricie et mme la Baie d'Hudson. Selon Marguerite Vincent, auteur du livre La Nation Huronne, les Hurons étaient bien conscients de la perfection de leur système de commerce et très orgueilleux de l'influence dont ils jouissaient parmi les autres Indiens; au point qu'ils refusèrent d'apprendre d'autres dialectes que le leur, forçant les Indiens qui trafiquaient avec eux à apprendre le Huron.

Lors de la première visite de Jacques Cartier (en 1534), les Hurons sont en guerre contre les Iroquois. Les deux nations se disputent le contrôle du commerce de la fourrure et du tabac dans la vallée de l'Ohio et le long du Mississipi. La situation s'envenime avec l'apport des armes à feu par les Européens. Bientôt, la guerre que se livrent les Anglais et les Français se superpose à celle des Iroquois et des Hurons, ajoutant ainsi à la violence des hostilités. partir de 1649, les Hurons subissent de sérieuses défaites et de nombreuses pertes en vies humaines qui s'ajouteront à celles subies par les maladies contagieuses dues aux contacts avec les Européens. Ils quittent définitivement la Huronnie avec une délégation de missionnaires jésuites pour se réfugier au Québec. Ils sont toujours poursuivis par les Iroquois, qui les relancent jusqu'à leur dernier retranchement. Les Hurons-Wendat se déplaceront successivement à sept (7) emplacements différents (soit sur des terres qui leur seront concédées ou dans des réductions) avant de se fixer de façon permanente dans la réserve indienne de Wendake (Village-des-Hurons) près de Québec en 1697.

COUTUMES ET CROYANCES

Les hurons croyaient que tous les objets inanimés aussi que les animaux et les personnes possédaient un esprit ou une âme qu’il fallait absolument respecter. Ils accordaient une grande importance aux rêves qu’ils associaient à un message très spirituel. La fête de la mort était un évènement très important pour eux. Tout les dix généralement lors du déplacement d’un village, les ossements de tous les parents temporairement ensevelis étaient déterres et transportes dans un cimetière central ou plusieurs villages se rassemblaient avec les parents décèdes. Un grand cérémonie ce déroulaient et on enterraient les ossements dans un tumulus appelle ossuaire (endroit où sont conservés les ossements des morts.). Cette cérémonie permettait de rapprocher les gens des différents villages et offrait aux anciens la possibilité de raconter des légendes et de perpétuer les souvenirs des générations antérieures. Ces fêtes ont lieu tous les dix ou douze ans. Il n'y a pas de cercueil. Les morts sont enveloppés dans des tuniques de peaux de castor et déposés sur des plates formes à trois ou quatre mètres de haut. Ensuite, plus tard, lors de la fête, les os seront débarrassés des derniers morceaux de chair, et enveloppés dans de nouvelles peaux tandis que les vêtements en lambeaux et les morceaux de chairs étaient brûlés. On tapissait une fosse commune de peaux et on répartissait autour les ossements enveloppés et, séparés, les morts plus récents. Puis les hurons faisaient la fête toute la nuit. Le lendemain matin, les os, anciens et récents, étaient jetés dans la fosse et mélangés sous les lamentations des indiens.

ORGANISATION SOCIAL

Les hurons n’étaient pas un peuple nomade, ils avaient plusieurs grands villages, chacun son propre fonctionnement. Dans chaque village, ils y avaient plusieurs chefs représentant les différents clans. Il y avait des chefs de guerre et des chefs civils, mais tous devaient être habile à la chasse et à la guerre. Très souvent le titre de chef se passait de père en fils. Les chefs différent chef se réunissait régulièrement pour traiter des certaines questions et une fois l’an, se tenait un conseil de toute la confédération huronne. Ils étaient considères comme une force guerrière très puissante. Ils avaient un territoire étendu du Canada aux états unis. Il allait du fleuve du Niagara a l’est au fleuve Sainte Claire à l’ouest jusqu’au lac Erié au sud.

Ils étaient bien conscients de la supériorité de leurs système de commerce se qui les rendaient très orgueilleux de l’influence dont ils jouissaient parmi les autres peuples amérindiens. Ils refusaient d’ailleurs d’apprendre q’autre langues que la leur. Ce qui forçait ainsi les nations qui trafiquaient avec eux à apprendre le Huron. Commerçants aguerris, ils entretiennent d’étroites relations avec les Pétuns, les neutres les outaouais, les mipissings et les algonquins de la vallée de l’outaouai.


HABITATION

Ils vivaient dans des villages fortifies dans de longues huttes fabriquées a l’aide de rondins arques qui étaient ensuite recouvert d’écorce de cèdre, d’orme et de frênes. Ces maisons. Des grandes huttes de bois, ces maisons étaient communes. Elles mesuraient entre 45 et 55 mètres de long. Les murs étaient fait d’écorces posées sur une charpente de tronc d’arbre. Les Hurons vivaient dans des villages fortifiés. Les maisons longues étaient fabriquées à l’aide de rondins arqués couverts d’écorces de cèdres, d’ormes et de frênes (il y avait peu d’écorces de bouleaux dans cette région). Certaines maisons longues avaient jusqu’à 45 ou 55 mètres de longueur et 11 mètres de largeur. Des feux étaient entretenus le long d’un corridor central, chaque feu étant partagé par deux familles. Sur chaque côté étaient aménagées des plates-formes surélevées pour dormir. Un village devait changer d’emplacement à intervalle de 10 à 15 ans, suite à l’appauvrissement du sol provoqué par les cultures.


NOURRITURE

Ils vivaient principalement d’horticulture. Ils Cultivaient sur une même butte le maïs, la courge, et les haricots appelés par les hurons les trois sœurs. Elle constituait l’essentielle de l’alimentation de la nation. Un grand nombre d’avantages résultaient intercalaire : les haricots s’enroulaient autour des plants de maïs qui leur servaient de tuteurs. La feuille de courges très larges, fixaient l’azote, conservaient l’humidité au sol et empêchaient les mauvaises herbes de pousser. Les trois plantes s’aidaient comme des sœurs. Ils cultivaient le maïs, les fèves et les courges. Le riz sauvages qui était très abondant au bord des plans d’eau. Ils Extrayaient le jus d’érable et le cuisaient pour ainsi le transformer en sirop. La chasse était très difficile. Il y avait très peu de gibier près des villages car les territoires hurons avaient une très forte population. Les hommes devaient donc organise des expéditions pour trouver des animaux. Ils trouvaient essentiellement des chevreuils qu’ils se partageaient ensuite. Les peaux étaient utilisées pour confectionné des vêtements. Ils érigeaient de petits barrages sur les rivières afin de capturer le poisson plus aisément.

RÉCIT ORALE

Les relations avec les Mohawks
Selon une tradition orale hurons : il y a eu une guerre entre les hurons et le peuple mohawk des cinq nations iroquoises a la suite de l’interprétation d’un rêve. L’histoire raconte quelque part dans la baie de quinte sur la rive nord est du lac Ontario, il y a eu une cérémonie au milieu de l’hiver. Les hurons et les mohawks assistaient à la même cérémonie.
Un indien mohawk voulu faire interpréter un de ses rêves, c’était un rêve très violent dans lequel il était tue.
Il a demande à un chaman huron de miner son rêve. Le chaman était tellement implique pour rendre ce rêve réel qu’il tua le l’indien mohawk accidentellement. Parce que l’homme tué était un personnage très important, les mohawks sont partis amers et très furieux. Peu de temps après les hurons et les mohawks se sont fait la guerre.

Un début du XVIIe siècle, on estime que la population huronne compte entre 16 000 et 30 000 individus établis sur des territoires répartis dans le sud-est de l'Ontario (Bai Georgienne), chevauchant les frontières actuelles des États-Unis et du Québec.

Vivant principalement de l'agriculture et du commerce, la Nation Huronne est, à cette époque, un des groupes les plus prospères et stables en Amérique du Nord. Les Hurons, appelés les Wendat, détiennent le monopole du maïs et du tabac dont ils font le commerce avec les autres nations autochtones, contre des fourrures et des objets quotidiens. Par la suite, le troc se fera avec les groupes européens qui viendront exploiter et coloniser ces territoires. La zone commerciale des Hurons Huroncomprend la région des Grands-Lacs, la Mauricie et mme la Baie d'Hudson. Selon Marguerite Vincent, auteur du livre La Nation Huronne, les Hurons étaient bien conscients de la perfection de leur système de commerce et très orgueilleux de l'influence dont ils jouissaient parmi les autres Indiens; au point qu'ils refusèrent d'apprendre d'autres dialectes que le leur, forçant les Indiens qui trafiquaient avec eux à apprendre le Huron.

Lors de la première visite de Jacques Cartier (en 1534), les Hurons sont en guerre contre les Iroquois. Les deux nations se disputent le contrôle du commerce de la fourrure et du tabac dans la vallée de l'Ohio et le long du Mississipi. La situation s'envenime avec l'apport des armes à feu par les Européens. Bientôt, la guerre que se livrent les Anglais et les Français se superpose à celle des Iroquois et des Hurons, ajoutant ainsi à la violence des hostilités. partir de 1649, les Hurons subissent de sérieuses défaites et de nombreuses pertes en vies humaines qui s'ajouteront à celles subies par les maladies contagieuses dues aux contacts avec les Européens. Ils quittent définitivement la Huronnie avec une délégation de missionnaires jésuites pour se réfugier au Québec. Ils sont toujours poursuivis par les Iroquois, qui les relancent jusqu'à leur dernier retranchement. Les Hurons-Wendat se déplaceront successivement à sept (7) emplacements différents (soit sur des terres qui leur seront concédées ou dans des réductions) avant de se fixer de façon permanente dans la réserve indienne de Wendake (Village-des-Hurons) près de Québec en 1697
La population huronne chute dramatiquement; on ne compte qu'environ 400 à 1000 membres, en 1740, installés dans la région de Lorette et sur les rives du lac Érié. En 1829, la population du Village-des-Hurons ne compte plus que 179 individus. Elle se chiffre aujourd'hui à 2 751 membres, dont 1 100 résident dans la communauté de Wendake. Les Hurons forment aujourd'hui une communauté prospère. L'économie de Wendake fournit du travail à la majorité de ses membres durant la saison touristique ainsi qu'à plus de 300 non-autochtones. La fabrication de raquettes, de mocassins et de canots de facture Huronne-Wendat jouissent d'une renommée internationale. Les secteurs touristiques, culturels, manufacturiers et de services constituent le moteur du développement économique de la communauté.

Vivant en zone urbanisée depuis plus de trois cent ans, les Hurons font actuellement des efforts pour reconstituer leur culture et leur langue.

Parmi les Hurons les plus célèbres, mentionnons Degandawidam qui fut le père de la Ligue des cinq Nations dont le fonctionnement a inspiré la constitution américaine; le chef Kondiaronk, reconnu pour ses talents de diplomate et pour son rôle dans la conclusion du traité de paix de 1701 auquel ont adhéré toutes les nations indiennes de la Nouvelle-France; Prosper Vincent (1842-1915), premier Huron a être ordonné prêtre; le chef Ludger Bastien (1879-1948), premier Huron élu comme député à la législature du Québec et homme d'affaires prospère; Oscar Bastien, qui fut le premier Huron annonceur à la radio (1927-1942); et Léon Gros-Louis, qui fut le premier médecin de la nation diplômé de l'Université Laval.

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